L'état-providence
Face à l'instabilité politique, économique et sociale, Haïti doit se définir un nouveau contrat politique et social. La mise en place d'un système de protection doit cibler les fléaux sociaux, exclusion, ghettoïsation, la déscolarisation et les personnes les plus vulnérables. La naissance d'un état-providence marquera la rupture avec la conception libérale de l'état comme état gardien de nuit.
La notion d'état-providence évoque clairement l'une des nouvelles fonctions de l'état moderne, il permet à l'état d'intervenir activement dans le domaine économique et social afin de contribuer au développement de la société.
Elle se traduit par un ensemble de mesures ayant pour but de redistribuer les richesses et de prendre en charge différents risques sociaux comme la maladie, la vieillesse, l'emploi, la famille etc...
L'état-providence est fondé sur la solidarité entre les différents classes sociales et la recherche de la justice sociale.
Les économistes Keynésiens présentent l'état-providence comme un système efficace car l'augmentation des revenus des plus démunis se traduit automatiquement par une augmentation équivalent de la consommation et donc de la demande, facteur de croissance engendrant un cercle vertueux.
L'une des priorités de l'état-providence; c'est la solidarité nationale fondée sur un système de protection collective.
Le changement du pays passera par la création d'un état-providence
Providence est un parti politique qui poursuit une ambition (claire) : Redonner à Haïti sa grandeur et sa fierté d’avant. Ce mouvement est le rassemblement de personnes engagées qui partagent les mêmes valeurs.
Nous sommes conscients que des bouleversements d’ordre politique, économique, social, culturel traversent la société et suscitent des inquiétudes légitimes dans notre pays.
Malgré des centaines pour ne pas dire des milliers d’accords de coopérations signés avec certains pays, nous voyons malheureusement la misère grandir davantage dans notre pays et il faut que ça change.
Le changement de notre pays doit passer par la création un État-providence basé sur la responsabilité individuelle et le travail.
Par définition : l’état providence est une forme de politique qui se dotent de larges compétences réglementaires, économiques et social en vue d’assurer une panoplie plus ou moins étendue de fonctions sociales au bénéfice des citoyens.
Notre politique vise à enrayer les inégalités entre les citoyens et à veiller à une meilleure redistribution des richesses.
Nous sommes convaincus que l’ensemble des valeurs qui nous rassemblent – la liberté, la solidarité, l’autorité, l’ambition collective, l’innovation, l’égalité des chances – ne pourront réellement se déployer non seulement dans un projet Haïtien mais aussi dans un projet Africain et Caribéen. Haïti est une partie de l’Afrique dans la mer des caraïbes et le projet Africain et caribéen que nous portons est la condition de notre souveraineté dans la mondialisation, nous travaillerons ensemble à le fonder afin qu’il soit efficace, uni et démocratique.
Les attentes du peuple haïtien ont toujours donné lieu à des désillusions alors il nous appartient par l’efficacité de nos actions de redonner confiance à la jeunesse haïtienne ou tout simplement au peuple haïtien.
Nous nous engageons à tenir un langage de vérité car c’est la première étape pour sortir le pays de la corruption et de cette impuissance politico-économique.

MES PRIORITÉS POUR HAÏTI
BRICIUS MISSAGE pose les bons diagnostics sur les principaux maux du pays. Ses priorités sont extrêmement claires et décisives pour l'avenir de notre pays : Économie, Justice, Sécurité, Éducation, Santé, Industrie, Souveraineté (souveraineté politique, économie, culturelle, monétaire et militaire) , Emploi, décentralisation, Finance, Agriculture, le numérique et écologie. Il est temps de redonner à Haïti sa grandeur et sa fierté.
Ces sujets sont fondamentaux car ils conditionnent le destin de notre pays, son mode de vie et sa place dans le monde. La génération actuelle doit écrire son propre histoire, la génération précédente nous a laissé un pays divisé, plongé dans le chaos et nous (providence) devons changer ça.
Nous avons une réflexion à la fois historique et politique, la révolution Haïtienne n'est pas terminée parce qu'on ne peut pas faire une révolution uniquement dans la matière elle doit aussi se faire dans les esprits.
Jean-Jacques Dessalines a fait la révolution politique parce ce qu'il luttait pour la liberté et la deuxième phase de la révolution va commencer pour qu'Haïti soit définitivement libre.